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Comme à la maison
2 septembre 2009

La parisienne en vacances

lonelyplanet


Cet été, j’ai eu l'immense plaisir d’aller me faire rôtir sous le soleil Corse. Beau temps, belles plages, eau turquoise… La carte postale ne ment pas, la Corse, c’est vraiment beau. L’autre réputation de la Corse, ce sont les Corses : leur caractère de cochon, leur mépris des touristes, leur côté sectaire et autres politesses. Pour le coup, nous avons été très agréablement surpris de constater la gentillesse et l’amabilité des Bastiais. Et à de nombreuses reprises. C’est dire.
Vous trouverez les bonnes adresses à la fin de cet article.
Passons aux mauvaises, ou plutôt à LA mauvaise, très mauvaise. Le zéro pointé. Le ouuuuuuuuuuuuuuuuuh de la honte. Il s’agit d’un « restaurant » à St Florent. Idéalement situé sur la petite place face au port, nous avons été attiré par la grande terrasse ombragée de « La maison des pizzas ».
Par 40° à l’ombre, nous nous installons et observons le ballet des serveurs. Ils sont à peu près 128 pour 5 tables et tourbillonnent comme des mouches. En 5 minutes, 4 serveurs différents viennent nous demander si nous avons choisi. Nous finissons par nous décider pour 2 « salades de poulet grillé aux pignons et au maïs », 1 salade Casa Grande aux cubes de jambon et cubes de gruyère, et 1 pizza. Après avoir eu largement le temps de saliver sur le poulet grillé, les cubes de jambon etc… les salades arrivent. Et là, c’est le drame.
Dans une grande assiette en verre, 4 feuilles de salades sont disposées. Dessus, les morceaux de poulet semblent bouillis, les pignons sont absents, les grains de maïs se comptent sur les doigts d’une main.
L’autre salade ressemble à une salade qu’on ferait à la maison, avec les restes, un jour où on n’a vraiment, mais alors vraiment pas envie de faire d’effort.
Ils nous ont pris pour de simples touristes du continent ?? Ils croient qu’on n’oseraient jamais râler sur le continent ?? Ils ne savaient pas sur qui ils étaient tombés !
Les salades « au poulet grillé » sont renvoyées en cuisine immédiatement. Le serveur/patron n’a même pas chercher à se défendre. Comme dirait ma grand mère, « qui se sent morveux se mouche ». Les salades reviennent bien appétissantes, bien garnies, bien grillées, avec plein de pignons et des petits morceaux d’ananas en plus.

Corse_2009__141_      Corse_2009__140_


Sur ce, nous commandons une bouteille d’eau. Elle arrive mais elle n’a pas les petites gouttelettes de fraîcheur qui perlent contre le verre. Elle est à température ambiante (je vous rappelle qu’il faisait 40°…). La bouteille est posée sur la table, je pose la main dessus pour vérifier la température, et en demande une autre, plus fraîche. Pour la reprendre, le serveur pose un café sur la table, prend la bouteille et repart. Sans le café. Il revient avec une bouteille fraîche, repart, revient chercher le café (froid) et le redépose sur une autre table. Nan mais les fous dans ce restaurant !! Leur étiquette "Recommandé par le Lonely planet" ils l'ont piqué à une autre terrasse???
Un serveur vient nous débarrasser et pose la question usuelle « Ca a été ? ». Il ne devait pas s’attendre à notre réponse.
Finalement, ils nous ont offert une partie de l’addition, et nous avons eu de belles salades. Comme quoi, être un râleur de parisien, ça vaut parfois le coup.


Hôtel Central
Rue Miot
Bastia
Le petit jardin intérieur où vous offrira un cadre très agréable pour prendre un bon petit-déjeuner.

La boulangerie juste à côté fait de délicieuses tartes salées maison pour un prix très raisonnable.

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Commentaires
B
Et bien tu as bien eu raison de ne pas te laisser faire ma Brenda. J'aurai fait pareil à ta place. Je me serai peut-être même fait passer pour un enquêteur Lonely Planet histoire de bien lui faire comprendre que son petit manège n'a pas bien fonctionné à ta table.<br /> Tu n'as pas attrapé le pompon alors tu n'y retourneras pas...
M
c'est vrai qu'il y a de l'abus de présenter de telles assiettes. Je ne suis pas pour encourager la renommée du français râleur, mais quelques fois, il faut le faire quand trop c'est trop. Preuve en est que le patron a tacitement reconnu qu'il exagérait. Si on se laisse prendre pour des gogos on encourage cette pratique.
P
nous n'avons pas vu les premières, mais la salade prise en photo est en effet appétissante. Je n'aurai jamais eu le courage de raler, mais je ne dois pas etre une vraie parisienne.
Comme à la maison
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