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Comme à la maison
13 janvier 2008

Nouvel an Suisse

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L’année dernière, nous étions allés à Evian les bains pour le nouvel an. Et comme on ne change pas une équipe qui gagne, nous y sommes retourné cette année. L’intérêt de vous raconter les petits plats avalés ou les alcools bus n’étant que très réduit, je vais plutôt vous raconter notre journée à Genève, en Suisse.

Nous avions été alléché à l’idée que les soldes avaient déjà commencé en ce beau pays. Et comme nous avions des euros, monnaie un tiers plus forte que le francs suisse, nous avions un pouvoir d’achat augmenté d’un tiers ! Bénéficier automatiquement de 30% de réduction avant même d’avoir franchi le seuil du premier magasin, voilà une nouvelle qui met de bonne humeur.

DSCF2587Notre premier contact avec la Suisse, le premier élément dépaysant, fut le parcmètre, très « suisse », limite belge. Nous sommes allé prendre un petit déjeuner au très célèbre magasin Globus. Globus est un savoureux mélange des Galeries Lafayette du boulevard Haussmann pour le côté chic, de la Grande Epicerie pour le sous sol qui regorge de trésors culinaires, et de Harrods pour l’impression qu’on peut tout y trouver en cherchant le bon rayon.

Au rez-de-chaussée, on trouve un sympathique café à l’ambiance branchée. C’est beau, c’est bon, c’est raffiné et plein d’attentions agréables. Le café est servi sur un petit plateau avec un verre d’eau (qu’on oublie toujours de demander et qui nous vaut le regard haineux du cafetier) et une gourmandise qui change régulièrement et qu’on peut retrouver à la vente au sous-sol. Nous avons eut une sorte de truffe au chocolat, légèrement pralinée. Excellente.

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En descendant au sous-sol, on ne sait pas trop si on entre dans la caverne d’Ali Baba ou dans un supermarché très hype. Un panneton gigantesque (10kilos) et magnifique est posé sur une table, à côté de ses semblables qui font modèle réduit. Un grand étal de fruits et légumes nous transporte sur un marché exotique ou typiquement français tellement le choix est grand. Cet assemblage de couleurs et de parfums rend l’endroit presque merveilleux. Sur les côtés de l’étage, on trouve tous les « petits commerçants » : boulangerie, boucherie, poissonnerie, épicerie… Une citation orne chacune de leurs devantures. Ca sent le luxe, le produit frais, la qualité suprême. Un bonheur… J’ai pu également trouver une girolle à chocolat (suisse évidemment !), du agar-agar en différents contenants, des chocolats très raffinés, toutes sortes d’épices… Je vous assure que si je n’avais pas du rentrer en avion, j’aurai dévalisé le sous-sol.

Ensuite, comme dans tous les grands magasins parisiens, le rez-de-chaussée accueille le rayon des produits de beauté à tendance ultra chic. Chanel, Dior, Sisley… mais pas la peine d’aller jusqu’à Genève pour ça. Nous sommes donc monté directement dans les étages. Globalement, nous y avons trouvé les mêmes marques qu’en France. C’est assez désolant ces chaînes qui s’implantent partout dans le monde. Elles nous gâchent le plaisir de ramener une perle de marque inconnue. Les mêmes enseignes, les mêmes produits. Il n’y a que l’accent des vendeuse qui vous dépayse, et encore… C’est d’ailleurs grâce à cette uniformité que j’ai levé un horrible lièvre. J’avais repéré chez San Marina en France une paire de bottes à 149 euros. J’attendrai les soldes, me disais-je. Mais là, les soldes, j’y étais, et la paire de bottes aussi. Le prix me paraît élevé, mais avec tous les rabais, je vais avoir cette paire de bottes à un prix presque indécent… Enlevons les –30% des soldes, puis les 30% dus à l’euro… C’est là que l’horrible lièvre sort de son terrier avec le résultat entre les oreilles : 149 euros. Oui oui !! pareil qu’en France ! Je dirais même plus, pareil qu’en France sans les soldes ! Fichtre.

Après une pensée à tous mes petits euros que j’aurai pu dépenser à outrance en pensant faire de chouettes économies, nous sommes allés déjeuner. Direction un autre grand magasin, Manor. Moins joli en façade, l’agencement est plus ou moins le même. On se sent plus au BHV Rivoli, mais c’est surtout le dernier étage qui nous intéresse. Il est en partie réservé au restaurant. Pour vous expliquer le concept clairement, c’est un peu comme un Flunch, mais en vraiment plus qualitatif. Et en guise d’argument, on a fait trois fois le tour avant d’arriver à arrêter notre choix tellement tout était tentant. Filets de poisson frais cuits sous vos yeux, wok de légumes ou de bœuf fait à la demande, bar à salade qui fait que votre assiette est toujours trop petite, buffet de gâteaux tous plus appétissants les uns que les autres, bar à fruit (des fruits frais, pelés, découpés, séparés les uns des autres pour composer sa propre salade de fruit selon ses envies ou ses allergies), de nombreux smoothies, jus de fruits faits devant vous… et le tout pour un prix tout à fait raisonnable –30%. Bref, le paradis de l’alimentation belle, bonne et saine. Le genre de repas où l’on s’en met à s’en faire péter la sous-ventrière, mais où on a bonne conscience parce qu’on fait surtout le plein de vitamines pour presque pas un gramme de graisse. Et qui dit restaurant au dernier étage d’un grand magasin dit souvent restaurant panoramique. La vue est effectivement dégagée, mais ça ne vaut pas la terrasse de l’Institut du Monde Arabe à Paris…

Après un tour dans le magasin, la nuit commence à tomber. Nous sommes monté dans les hauts de Genève, vu un bout de vieille ville, bu un vin chaud dans un café, fait du ski dans la montagne, bu du champagne dans le bain bouillonnant à ciel ouvert… euh… je m’emporte. Nous sommes rentré à Evian, en train. Nous en avons profité pour tout apprendre de la vie d’une femme qui avait un téléphone portable et qui parlait très fort, puis qui parlait à tous les gens du train. Une seule issue, penser très fort « je suis la banquette – je suis la banquette ». Pendant une heure. Charmant.

Bilan de la formidable journée de soldes genevoises : rien. Je n’ai rien acheté. Si si ! Pour de vrai (un café, un déjeuner et un bretzel, ça compte pas !). A chaque étiquette de prix, les oreilles du lièvre m’angoissaient : bonnes affaires ou grosses arnaques… La vie en Suisse, c’est pas facile tous les jours…

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Commentaires
M
Ca me donne quand même envie d'y aller dans ce magasin Globus et Manor aussi. J'avoue que j'aime bien les magasins en général.<br /> Pour les bottes, le prix était en euros ? Même la Suisse n'échappe pas à la mondialisation. C'est bien fini le temps du dépaysement par le commerce.<br /> Quant aux personnes qui racontent leur vie au téléphone et qui en font profiter les autres, malheureusement c'est très répandu.<br /> Le dépaysement il doit bien exister quand même quelque part en Suisse.
L
Charmant petit voyage ou tout semble raffine.Mais il faut se méfier quand meme et ne pas se faire trop d'illusions .A part les restaurants sympas pas besoin d'aller si loin our trouver tout ce que l'on a sous la main ici vu que les prix sont plutot trompeurs mais il y a tout de meme le depaysement.....Mais c'est quand meme tres allechant...
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